Le négociateur en chef de l'opposition syrienne s'est dit surpris dimanche de voir certains pays retisser des liens avec le régime de Bachar al Assad et les a appelés à "revoir leur décision".
"Nous n'avons aucun pouvoir pour stopper cette réconciliation, nous espérons qu'elle n'est pas gratuite", a déclaré Nasser Hariri à la presse à Ryad.
Les Emirats arabes unis notamment ont rouvert leur ambassade à Damas à la fin du mois dernier.
"Bachar al Assad restera un criminel de guerre même si des milliers de dirigeants lui serrent la main", a ajouté Hariri.
Il a par ailleurs annoncé que le nouvel envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, le Norvégien Geir Pedersen, entamerait sa mission ce lundi.
Depuis le début du conflit syrien, en 2011, il est le quatrième émissaire nommé par l'Onu pour tenter de trouver une issue politique à la crise. Pedersen succède au diplomate italo-suédois Staffan de Mistura qui a renoncé à sa charge en invoquant des "raisons personnelles".
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