Les fidèles ont convergé jeudi sur le Mont Arafat, où ils vont invoquer le pardon de dieu, moment fort du pèlerinage à La Mecque le plus restreint de l'histoire moderne qui contraste avec les grands rassemblements habituels dont certains ont connu des bousculades mortelles.
Un cordon de sécurité a été érigé au pied de la colline rocheuse, appelée aussi "Jabal al-Rahma" (Mont de la Miséricorde), dans le cadre des mesures de prévention contre la pandémie du nouveau coronavirus.
Des pèlerins, portant des masques et observant la distanciation physique, ont été amenés dans des bus depuis la vallée de Mina, selon des images de la télévision saoudienne. Ils ont été soumis à des contrôles de température et ont assisté à un sermon qui a été traduit en dix langues, selon les médias d'Etat.
Ils doivent se lancer ensuite dans l'ascension du Mont Arafat. Dans la soirée, les pèlerins doivent se rendre à Muzsalifah, où ils passeront la nuit. Vendredi, ils doivent célébrer la fête de l'Adha (fête du sacrifice) et commencer le rituel symbolique de lapidation de Satan.
En raison de la pandémie de nouveau coronavirus, seuls quelque 10.000 fidèles, de diverses nationalités mais résidant en Arabie saoudite, ont été autorisés à accomplir ce rituel, l'un des cinq piliers de l'islam. Ils ne représentent que 0,4% des 2,5 millions des pèlerins qui ont effectué le hajj l'année dernière.
L'Arabie saoudite, qui a officiellement recensé près de 272.590 cas d'infections, dont 2.816 décès, a multiplié les mesures de protection, avec des directives sanitaires strictes, pour éviter tout risque de contagion au Covid-19 pendant le pèlerinage.
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