Les Etats-Unis ont obtenu jeudi le soutien de dix pays arabes à la campagne lancée par le président Barack Obama pour éradiquer les jihadistes de l'Etat islamique (EI) en Irak et jusqu'en Syrie.
Le régime syrien, appuyé par la Russie, a toutefois mis en garde Washington contre le lancement de frappes sur son territoire sans son accord.
Quelques heures après la déclaration solennelle de M. Obama à Washington, son chef de la diplomatie John Kerry a réussi à convaincre ses homologues de dix pays arabes conviés à une réunion à Jeddah (Arabie Saoudite).
Les Etats-Unis et ces pays, dont l'Arabie saoudite, le Qatar, l'Irak et l'Egypte, ont déclaré leur engagement partagé à se tenir unis contre la menace que pose pour la région et le monde le terrorisme, y compris le soi-disant EI, selon un communiqué commun.
Cet engagement pourrait impliquer une participation à une campagne militaire coordonnée, précise le texte, sans entrer dans les détails.
M. Kerry poursuivra son offensive diplomatique au Moyen-Orient en se rendant samedi au Caire pour y rencontrer le chef de la Ligue arabe.
Présente à la réunion de Jeddah, la Turquie a confirmé qu'elle ne prendrait pas part aux opérations armées, se concentrant entièrement sur les opérations humanitaires.
Pour les Etats-Unis, l'Arabie saoudite devrait être l'élément clé de la coalition par sa taille, son poids économique et sa portée religieuse avec les sunnites, selon un responsable américain.
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