20.000 habitations détruites, 450.000 réfugiés intérieurs, plus de 2.000 morts et un arsenal militaire largement détruit, tel est le bilan à mettre au crédit du mouvement islamiste Hamas et de son allié le jihad islamique qui n’ont eu d’autre choix que d’accepter un cessez-le-feu à Gaza sous la pression de l’Egypte et de l’Autorité palestinienne.
Les miliciens peuvent toujours parader dans les rues de Gaza, mais il n’y à rien à célébrer en réalité.
Le cessez-le-feu de longue durée a été annoncé par le médiateur égyptien mais pas encore confirmé à Jérusalem.
La proposition sur laquelle les deux camps se sont entendus prévoit une cessation illimitée des hostilités et l'ouverture immédiate des points de passage entre Gaza, Israël et l'Egypte pour "assurer l'entrée rapide de l'aide humanitaire, des secours et des moyens de reconstruction". Un élargissement de la zone de pêche palestinienne jusqu'à six milles marins est aussi mentionné.
Dans un second temps, un mois après l'arrêt des combats, Israéliens et Palestiniens devraient entamer des négociations sur la construction d'un port à Gaza et sur la libération de membres du Hamas détenus par Israël en Cisjordanie.
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