L'ONU a annoncé début janvier avoir ouvert une enquête sur de nouvelles accusations d'abus sexuels portées contre ses Casques bleus en République centrafricaine (RCA).
Les victimes présumées sont quatre fillettes soumises à des abus sexuels et une exploitation sexuelle à Bangui par des soldats de trois pays participant à la Mission de l'ONU en RCA (Minusca).
L'ONU sort à peine d'un scandale retentissant de viols d'enfants impliquant des soldats français déployés sous commandement français en RCA.
En 2014, des soldats de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom) avaient abusé et exploité sexuellement des femmes et jeunes filles somaliennes sur leurs bases de Mogadiscio.
Selon les règles de l'ONU c'est au pays dont sont originaires les Casques bleus qu'il revient d'enquêter et de les sanctionner. Mais le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a promis qu'il n'hésiterait pas à retirer un contingent entier si le pays concerné ne poursuivait pas en justice les coupables.
Pour prévenir ces abus, une session régionale d’information, organisée par les Nations Unies, s’est ouverte mardi à Lomé. Elle regroupe des hauts gradés des armées des 8 pays de l’UEMOA.
‘Nous voulons faire passer le message sur la stratégie du Secrétaire général des Nations Unies visant la tolérance zéro sur les abus sexuels et toutes allégations dans ce sens. La stratégie vise à aller d’abord vers une formation et la mise en évidence des sanctions », a expliqué Siaka Coulibaly, le représentant adjoint du PNUD au Togo.
‘Le Togo, dont les troupes se sont distinguées, ces dernières années, par leur conduite exemplaire dans les missions de maintien de la paix, entend prendre toute sa part dans cette croisade’, a indiqué de son côté le Colonel Komlan Adjitowou, chef d’état-major général adjoint des Forces armées togolaises (FAT).
Des contingents togolais sont présents en Côte d'Ivoire, au Mali et au Darfour.
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