L'ONU et ses partenaires en Haïti ont noté mercredi avec une vive préoccupation qu'une solution à la crise politique n'a pas encore été établie moins d'une semaine avant que le Parlement ne devienne dysfonctionnel.
Haïti attend depuis trois ans des élections législatives et municipales. Les autorités ont renoncé à organiser ces scrutins en octobre 2014, comme cela était envisagé. Or, le mandat du Parlement haïtien prend fin le 12 janvier. L'arrivée à expiration de ce mandat pourrait pousser le Président Martelly à diriger le pays par décrets.
La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti, Sandra Honoré, et d'autres membres de la communauté internationale en Haïti représentés au sein du « Core Group » (les ambassadeurs du Brésil, du Canada, de France, d'Espagne, des États-Unis, de l'Union Européenne et le Représentant spécial de l'Organisation des États américains) ont publié un communiqué conjoint à ce sujet.
Dans ce communiqué, ils ont exhorté « tous les acteurs politiques à se mettre d'accord afin de trouver une solution à l'impasse politique et électorale avant la fin de cette semaine, conformément aux recommandations de la Commission consultative présidentielle, dans l'intérêt supérieur de la nation ».
Ils ont réitéré leur soutien « au processus inter-haïtien indispensable à la formation, dans les plus brefs délais, d'un gouvernement de consensus et d'un Conseil électoral provisoire pour créer les conditions nécessaires à la réalisation en 2015, d'élections libres, équitables, inclusives et transparentes ».
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