Premier président noir des Etats-Unis, Barack Obama n’a jamais vraiment développé une politique africaine digne de ce nom. L’aide globale en faveur du continent n’a pas connu une hausse significative. Exceptés quelques voyages sur place, rien n’a vraiment changé pendant ses deux mandants concernant la politique américaine à l’égard de l’Afrique.
Son successeur, Donal Trump, sans expérience politique, sans réelle connaissance de la diplomatie et encore moins des réalités africaines, fera-t-il mieux ?
Pas impossible. C’est en tout cas que laissent entendre ses conseillers quelques jours après son élection.
Walid Fares, est l’un des experts diplomatiques du magnat de l’immobilier. Ce Libanais d’origine, spécialiste du Moyen Orient, a contribué à élaborer le programme de politique étrangère de Donald Trump.
Les Etats-Unis entendent être plus présents en Afrique, notamment en incitant le secteur privé à y investir. Si le montant de l’aide publique ne sera pas rogné, l’entourage du vainqueur à la présidentielle veut avant tout encourager l’entreprenariat et les partenariats public-privé(PPP).
Nous devons passer d’une relation d’assistanat à une relation de business, explique M. Fares. ‘Le potentiel économique de l’Afrique est formidable; il est temps que les Etats-Unis le saisisse’.
L’équipe Trump s’engage en même temps à poursuivre l’assistance en matière de santé, de libre échange (AGOA) et d’appui aux Etats africains ayant réalisé d’importants progrès dans la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, via le programme MCC, notamment.
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