Le tout nouveau président sud-africain Cyril Ramaphosa s'est engagé jeudi à faire de la lutte contre la corruption une de ses "priorités", signifiant sa volonté de se démarquer de son prédécesseur Jacob Zuma, empêtré dans plusieurs scandales.
"Les problèmes de corruption, les problèmes liés à la nécessité de redresser les entreprises publiques (...) font partie de nos priorités, ce sont des problèmes auxquels nous allons nous atteler", a déclaré M. Ramaphosa devant les députés, "je travaillerai très dur pour essayer de ne pas décevoir le peuple sud-africain".
"J'ai reçu cet immense privilège de servir notre peuple, je me sens très humble d'avoir reçu ce privilège", a-t-il ajouté quelques minutes après avoir été élu.
M. Ramaphosa a promis de "travailler à améliorer la vie des Sud-Africains", alors que le pays, première puissance économique du continent, enregistre un taux de chômage record à 27,7%.
Le nouveau président hérite d'un pays écoeuré par les affaires de corruption et de détournements de fonds à la tête de l'Etat et en attente d'une reprise économique.
Il présentera les grandes lignes de son programme pour l'année à venir, dans son discours sur l'état de la nation vendredi soir.
M. Ramaphosa succède à Jacob Zuma, qui a été contraint par son parti, le Congrès national africain (ANC), à démissionner.
Après des semaines d'hésitations, l'ANC a exigé mardi son départ, avant de le menacer d'une motion de défiance jeudi. Jacob Zuma a finalement jeté l'éponge mercredi soir.
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