L'accord de Brexit a été rejeté ce mardi soir à la Chambre des communes à 391 voix contre 242.
Lors du débat préalable au vote, la Première ministre, Theresa May, avait prévenu qu'un nouvel échec, à 17 jours de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, pourrait signifier la fin du Brexit.
L'Union européenne a fait "tout ce qu'elle a pu" pour aider à l'approbation de l'accord de Brexit, a estimé le négociateur de l'UE pour le Brexit Michel Barnier. "L'impasse peut uniquement être surmontée par le Royaume-Uni", a tweeté Michel Barnier, ajoutant que les préparatifs de l'UE en cas de divorce sans accord "étaient maintenant plus importants que jamais".
Le vote de rejet du Parlement britannique a accru de façon "significative" le risque d'un Brexit sans accord, a estimé de son côté le porte-parole du président du Conseil européen, Donald Tusk. "Il est difficile de voir ce que nous pouvons faire de plus. S'il y a une solution à l'impasse actuelle, elle peut seulement être trouvée à Londres", a déclaré le porte-parole, Preben Aamann, ajoutant que l'UE allait continuer ses "préparatifs" pour un Brexit sans accord.
Michel Barnier avait réaffirmé plus tôt dans la journée que le Royaume-Uni ne bénéficierait pas d'une période de transition censée amortir son départ de l'Union européenne si les députés britanniques de la Chambre des communes ne ratifient pas l'accord de retrait. "Suivant le débat à la Chambre des communes: il semble y avoir une illusion dangereuse que le Royaume-Uni pourrait bénéficier de cette transition en l'absence d'un accord de retrait. Soyons clairs: la seule base légale pour une transition, c'est l'accord de retrait.
Pas d'accord de retrait signifie pas de transition", avait-il écrit.
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