A l’ouverture du Forum économique Togo-Union européenne, le président Faure Gnassingbé a salué la solidarité entre l’Europe et le Togo.
‘Le progrès est toujours un cheminement solidaire’, a souligné le leader togolais, mais les soutiens extérieurs sont toujours les bienvenus.
Et celui de l’UE a été précieux pour permettre au Togo d’assurer son développement.
Mais l’aide au développement et l’investissement public a atteint ses limites.
Certes, ils ont été très utiles pour atteindre les objectifs de modernisation de l’économie, avec un accent sur la réhabilitation des infrastructures.
De fait, le taux de croissance a connu une relative stabilité.
Mais ‘désormais nous voulons faire plus et mieux en nous tournant vers le secteur privé dont les leviers restent -en définitive- plus efficaces pour soutenir le développement des secteurs porteurs’, a indiqué M. Gnassingbé.
Pour impulser ce nouvel élan, le gouvernement a fait le pari de miser sur l’investissement privé -national et international- pour financer les grands projets à fort potentiel de création d’emplois.
Le pays s’est profondément réformé, notamment dans les textes, pour renforcer l’attractivité de l’ économie. Les députés ont adopté à la veille du Forum un nouveau code des investissements qui contient un certain nombre d’incitations fiscales.
L’amélioration du climat des affaires est une priorité et la clé du succès du plan national de développement (PND).
Le président togolais a d’ailleurs fait référence à la notion d’ urgence du développement ; une préoccupation partagée avec l’Union européenne.
Faure Gnassingbé a terminé son intervention en indiquant que si le Togo entend désormais s’appuyer sur l’investissement privé, le pays reste très attaché à une relation étroite avec l’Union européenne.