Reporté de près de deux ans à cause de la pandémie de Covid-19, le sixième sommet réunissant l’Union européenne (UE) et l’Union africaine (UA) s’est achevé vendredi à Bruxelles.
Sécurité, santé et stabilité sont les trois défis communs auxquels l'Europe et l'Afrique veulent s'attaquer pour ‘changer la donne ‘ entre les deux continents.
Les dirigeants sont revenus sur le ‘Global Gateway’.
Il s’agit d’un plan d’investissement européen qui promet une aide de 150 milliards d’euros pour l’Afrique.
Un plan ambitieux présenté à Dakar la semaine dernière. Désormais, on attend la liste des projets qui vont être financés. Il y aura pour l’accompagner un mécanisme de suivi qui fera régulièrement le point sur les avancées.
Mahamat Moussa Faki, le président de la Commission de l’Union africaine s’est félicité de la rencontre. ‘L’une des priorités du continent, c’est les infrastructures, l’une des priorités du continent, c’est l’énergie. C’est l’un des sommets, c’est le seul pendant lequel nous avons discuté autrement et franchement’.
Macky Sall, le président sénégalais a manifesté son désir d’insuffler un nouvel état d’esprit aux relations entre l’Europe et l’Afrique.
Le Togo était représenté à ce sommet par Robert Dussey, le chef de la diplomatie.
La déclaration finale appelle par ailleurs à 'des contributions volontaires et ambitieuses' des pays riches, qui peuvent redistribuer aux Africains leurs droits de tirage spéciaux (DTS) - titres convertibles créés par le Fonds monétaire international (FMI) et alloués à ses Etats membres, qui peuvent les dépenser sans s'endetter.
Jusqu'ici, les Européens ont collectivement réalloué à l'Afrique 13 milliards de dollars de leurs DTS, sur 55 milliards réalloués par les pays riches au niveau mondial, un niveau très en-deçà de l'objectif des 100 milliards réclamés par l'UA.
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