Le ministère chinois du Commerce s'est dit jeudi très préoccupé par l'arrêt de la privatisation du port du Pirée, annoncé par le nouveau gouvernement grec, alors que le conglomérat chinois Cosco était pressenti pour en racheter la majorité des parts.
Nous avons appris par des articles de presse que le nouveau gouvernement en Grèce a annoncé le 28 janvier mettre un terme à la privatisation du port du Pirée. Cela nous préoccupe beaucoup, a déclaré Shen Danyang, porte-parole du ministère chinois du Commerce.
Nous comptons exhorter le gouvernement grec à protéger les droits et intérêts légaux des sociétés chinoises en Grèce, dont Cosco, a ajouté M. Shen lors d'un point presse à Pékin.
Le nouveau gouvernement grec a fait part mercredi de son intention d'arrêter plusieurs processus de privatisation, dont celle du port du Pirée près d'Athènes. Ce port, le plus grand du pays, est une pièce maîtresse du vaste plan de privatisations exigé par les créanciers du pays.
Le conglomérat chinois Cosco a déjà acquis deux terminaux du port du Pirée, près d'Athènes, et a été pressenti pour le rachat des 67% de parts que l'Etat grec possède dans la société de ce port. Le processus de privatisation avait été lancé par le précédent gouvernement de coalition (conservateurs-socialistes) d'Antonis Samaras.
A Pékin, le ministère chinois des Affaires étrangères, avait d'abord réagi de manière modérée mercredi.
En 2008, le groupe Cosco a obtenu une concession pour développer les deux principaux terminaux de containers du port du Pirée. Ce projet est exemplaire d'une coopération gagnant-gagnant entre les deux pays, et nous pensons que les deux gouvernements auront à coeur de poursuivre la coopération dans différents secteurs puisqu'elle apporte des bénéfices aux deux peuples, avait dit Mme Hua Chunying, porte-parole de la diplomatie chinoise.
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