Le président du Conseil européen Donald Tusk a averti jeudi que ça passe ou ça casse en évoquant les négociations encore très difficiles qui attendent les dirigeants de l'UE réunis à Bruxelles pour éviter une sortie du Royaume-Uni de l'Union.
Nous sommes au milieu de négociations encore très difficiles et sensibles sur la question du Royaume-Uni, a déclaré M. Tusk avant le début d'un sommet européen visant à arracher un compromis sur les demandes de réformes du Premier ministre britannique David Cameron. Mais une chose est claire à mes yeux: à ce sommet, ça passe ou ça casse, a-t-il résumé.
M. Tusk, qui préside ce sommet, chapeaute depuis des mois les négociations entre M. Cameron et les 27 autres dirigeants de l'Union européenne en amont d'un référendum sur l'appartenance de la Grande-Bretagne au bloc des 28, qui pourrait être organisé dès le mois de juin.
Il n'a pas hésité à dramatiser l'enjeu ces derniers jours, disant n'avoir aucune garantie que les chefs d'Etat et de gouvernement trouveront un accord lors de leur sommet jeudi et vendredi, et jugeant que le risque d'un éclatement de l'Union est réel.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, s'est lui montré optimiste jeudi matin, se disant assez confiant sur les chances de parvenir d'ici à vendredi à un accord des 28 sur les réformes demandées par M. Cameron. Ce dernier souhaite en particulier limiter l'immigration de travail intra-européenne et obtenir des garanties sur l'approfondissement de la zone euro.
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