La chancelière Angela Merkel a évoqué un projet de rencontre avec le président russe Vladimir Poutine, en marge du sommet Asie-Europe de Milan, pour évoquer avec lui tout l'éventail des questions en lien avec l'Ukraine.
Il y a un projet pour une telle rencontre avec le président russe, a déclaré Mme Merkel, lors d'un point de presse avec le Premier ministre vietnamien Ngien Tan Dung qu'elle recevait à Berlin.
Le sommet ASEM (Dialogue Asie-Europe) doit réunir jeudi et vendredi des dirigeants de l'Union européenne et de plusieurs pays asiatiques.
Dans ce cadre, tout l'éventail des questions en lien avec l'Ukraine, cela comprend le gaz et l'accord de Minsk, sera à l'ordre du jour, a-t-elle dit. Les représentants de Kiev et des séparatistes ont convenu le 20 septembre d'un cessez-le-feu et de la création d'une zone démilitarisée de 30 km dans l'Est de l'Ukraine, lors de discussions à Minsk (Belarus).
J'attends un échange de vues ouvert et des progrès dans la mise en place de l'accord de Minsk. Ces progrès ne sont pas encore intervenus (...) et nous allons donc voir comment nous pouvons faire pour que l'accord de Minsk devienne une réalité, a-t-elle ajouté.
Un peu plus tôt, le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, au côté de son homologue français Laurent Fabius, reçu à Berlin, a plaidé pour la mise en oeuvre de l'accord de Minsk dans toutes ses dimensions.
Quatre aspects ont notamment retenu l'attention du ministre: les contrôles à la frontière russo-ukrainienne doivent être vraiment effectifs, les prisonniers des deux camps doivent être échangés, la zone démilitarisée sur laquelle les deux parties se sont mises d'accord doit être respectée et ne plus être la source de troubles quotidiens.
Enfin, il doit être fait en sorte que rien ne vienne remettre en cause le maintien de l'unité de l'Ukraine à l'approche des élections législatives à la fin du mois.
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