Neuf civils ont été tués dans de nouveaux combats entre les forces gouvernementales ukrainiennes et les séparatistes prorusses autour des villes de Donetsk et Lougansk, ont indiqué dimanche les autorités locales. Malgré les violences, les experts ont repris leurs recherches sur le site du vol MH17.
Dans le secteur de Donetsk, six personnes ont trouvé la mort dans des bombardements et des fusillades qui ont eu lieu dans les faubourgs de la capitale du Donbass, a dit le maire adjoint de la ville, Kostantin Savinov.
Selon une journaliste de Reuters, les déflagrations des obus ont retenti pendant toute la nuit de samedi à dimanche. Des habitants ont rapporté que plusieurs bâtiments étaient en flammes dans un quartier périphérique.
Au total, à Lougansk, dont de nombreux habitants sont privés d'électricité et parfois même d'eau, les bombardements ont fait trois tués.
La progression des forces régulières ukrainiennes ces dernières semaines a repoussé les séparatistes sur Donetsk, une ville d'un million d'habitants, et Lougansk (400'000 habitants), plus proche de la frontière russe.
L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), présidée par la Suisse, a fait état de bombardements aux abords de Donetsk.
Autour du site du crash du Boeing malaisien, des explosions étaient audibles au loin. Une petite équipe d'experts internationaux a préféré rebrousser chemin samedi. Une centaine de spécialistes sont revenus sur les lieux dimanche, selon l'OSCE.
Kiev accuse directement les insurgés prorusses d'avoir abattu le Boeing de la Malaysia Airlines, qui transportait 298 passagers dont 193 Néerlandais, avec un missile donné par Moscou. Plus de 200 dépouilles ont été rapatriées.
Une compagnie low-cost russe a annoncé dimanche suspendre provisoirement ses vols dès lundi, après les nouvelles sanctions européennes contre la Russie.
Alors que l'OTAN a haussé le ton contre la Russie, l'UE est prête à revenir sur ses sanctions si Moscou s'engage à trouver une solution pour résoudre la crise en Ukraine, a assuré le président du Conseil de l'UE Herman Van Rompuy. Les Européens souhaitent que ce geste amène le président russe Vladimir Poutine à cesser son soutien aux séparatistes prorusses.
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