Le gouvernement grec a assuré vendredi que le plan de réformes qu'il s'apprête à proposer aux créanciers du pays allait remettre l'économie nationale sur pied, et sans les désagréments de l'austérité pour la population.
Un document diffusé à la presse indique que les propositions, qui doivent être finalisées ce week-end à Bruxelles par les experts du "groupe de Bruxelles" (UE, BCE, FMI, Mécanisme européen de stabilité, et Grèce), allaient rapporter 3 mrd EUR, et ramener un taux de croissance de 1,4% en Grèce.
La Grèce doit absolument conclure un accord la semaine prochaine avec ses créanciers pour obtenir une nouvelle tranche de prêts, faute de quoi elle risque de ne plus pouvoir rembourser ses créanciers internationaux.
"Le gouvernement a déjà dit clairement, à tous les niveaux de la zone euro et du FMI, qu'il ne continuerait pas à rembourser sa dette publique sur ses propres fonds si les créanciers ne versent pas immédiatement les tranches dont le versement est repoussé depuis 2014" a indiqué une autre source gouvernementale vendredi.
Le Premier ministre Alexis Tsipras avait prévenu de ces problèmes la chancelière allemande Anglea Merkel, dans une lettre en date du 15 mars, quelques jours avant une réunion à Bruxelles entre eux deux, le président français François Hollande, le président de la BCE Mario Draghi, le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem notamment.
M. Tsipras a rencontré aussi Mme Merkel à Berlin lundi, et divers membres du gouvernement mardi.
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