Les liaisons aériennes et ferroviaires sont gelées en Belgique. Une grève générale devait paralyser le pays pour protester contre les mesures d'austérité décidées par le gouvernement.
"Tous les vols sont supprimés. Tout est immobilisé jusqu'à demain à la même heure", a déclaré une porte-parole de l'aéroport de Bruxelles peu après 22h00 heure locale dimanche. Elle a indiqué que 600 vols au total ne décolleraient pas de l'aéroport de Bruxelles ou n'y atterriraient pas pendant les 24 heures de grève des contrôleurs aériens.
Des responsables de l'aéroport de Charleroi ont indiqué plus tôt à que les vols au départ de cet aéroport étaient supprimés et que les vols vers Charleroi seraient détournés vers d'autres aéroports pendant 24 heures à partir de 22h00. Les autres aéroports belges affectés par la grève sont ceux de Liège, d'Anvers et d'Ostende.
La compagnie ferroviaire belge SNCB a indiqué sur son site web que les liaisons intérieures étaient supprimées à partir de la même heure, pendant 24 heures également.
Eurostar a annoncé sur son site web qu'un train qui devait aller tard dans la soirée de Londres à Bruxelles s'arrêterait à Lille, dans le nord de la France, et ne desservirait pas la capitale belge. Eurostar a indiqué que ses liaisons étaient supprimées pour toute la journée de lundi.
Thalys a aussi indiqué que ses trains desservant Lille et Amsterdam, ainsi qu'Amsterdam et Paris, étaient supprimés dimanche soir. Les services de Thalys vers les Pays-Bas, la France et l'Allemagne sont supprimés pour toute la journée de lundi et des perturbations sont également prévues pour le début de la journée de mardi.
La grève paralysera aussi les autobus, les tramways et les métros, de même que les écoles, les entreprises, les usines et les administrations, pendant toute la journée. Le mouvement a débuté le 6 novembre avec une marche de plus de 100'000 personnes à Bruxelles.
Les syndicats belges s'opposent à une série de mesures de la coalition de centre droit du Premier ministre Charles Michels: coupes dans les services publics, la culture ou les transports pour les cinq ans à venir, abandon en 2015 du "saut d'index" qui permet de revaloriser chaque année les salaires par rapport à l'inflation.
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