Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a confirmé mercredi la tenue du référendum de dimanche et a appelé les Grecs à voter non, ce qui sera selon lui un pas déterminant pour un accord meilleur par rapport aux dernières propositions des créanciers, UE et FMI.
Dans un message à la nation télévisé, Alexis Tsipras a réitéré qu'il continuerait les négociations avec les créanciers après le référendum.
Le non ne signifie pas une rupture avec l'Europe mais le retour à l'Europe des valeurs, le non signifie une forte pression pour continuer les négociations, a-t-il dit.
Il a précisé que le non n'était pas simplement un slogan mais un pas déterminant pour un accord meilleur.
Certains disent que j'ai un plan caché pour faire sortir le pays de l'UE en cas de non, c'est un mensonge, a-t-il martelé.
Le verdict du peuple grec est plus fort que la volonté du gouvernement, a-t-il souligné en assurant que lundi, au lendemain du référendum, le gouvernement grec continuerait d'être à la table des négociations pour assurer de meilleures conditions dans l'accord avec les créanciers.
Le message télévisé d'Alexis Tsipras intervient cinq heures après la publication de nouvelles propositions grecques, qui amendent celles des créanciers publiées la semaine dernière. Athènes réclame un prêt de 30 milliards d'euros sur deux ans par le Mécanisme européen de stabilité (MES), et un règlement de la question épineuse de la dette qui pèse sur les finances publiques du pays.
La nouvelle proposition grecque sera examinée dans une téléconférence des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) à 15H30 GMT.
La chancelière Angela Merkel a déjà fait savoir que l'Allemagne n'était pas prête à discuter d'une nouvelle demande d'aide d'Athènes avant le référendum de dimanche, son ministre de l'Economie conditionnant même des discussions cette semaine à l'annulation du scrutin.
En revanche, le président français François Hollande a laissé poindre mercredi son agacement devant les nouvelles péripéties de la crise grecque en appelant à un accord tout de suite entre Athènes et ses créanciers européens.
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