Après dix-sept heures de négociations ardues, les dirigeants de la zone euro ont conclu lundi matin un accord "unanime" pour négocier un troisième plan d'aide à la Grèce. Ils évitent ainsi in extremis une sortie du pays de l'union monétaire.
"Le sommet de la zone euro a trouvé un accord à l'unanimité. Nous sommes tous prêts pour un programme d'aide pour la Grèce via le Mécanisme européen de stabilité(MES), avec des réformes sérieuses et un soutien financier", a indiqué le président du Conseil européen, Donald Tusk.
"Aujourd'hui, nous n'avions qu'un seul objectif. Après 17 heures de négociations, nous y sommes enfin parvenus. Vous pouvez dire que nous avons un "aGreekment" (contraction de 'agreement' et 'Greek' ndlr)", a indiqué ensuite Donald Tusk devant la presse.
"Il y a des conditions strictes à remplir. (...) Cette décision donne à la Grèce une chance de se remettre sur le droit chemin avec le soutien de ses partenaires européens", a-t-il encore estimé. "L'accord a été laborieux", a pour sa part reconnu le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.
"L'Europe a décidé d'une feuille de route. Maintenant tout dépend de la mise en oeuvre", a prévenu le Premier ministre estonien, Taavi Roivas sur son compte Twitter.
Toute la nuit, les chefs d'Etat et de gouvernement des 19 pays de la zone euro avaient poursuivi leurs laborieuses tractations pour tenter de boucler un compromis permettant de maintenir la Grèce dans l'euro, à l'approche d'une réunion cruciale de la Banque centrale européenne.
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