Le président Faure Gnassingbé a participé samedi à N’Djamena (Tchad) à un sommet extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement des pays membres de la Communauté des États sahelo-sahariens (Cen-Sad).
Au menu des discussions, le dossier libyen et soudanais – deux pays frontaliers du Tchad – et la menace sécuritaire avec l’augmentation des attaques terroristes.
Créée en 1998 à Tripoli par Mouammar Kadhafi pour développer l’influence de la ‘grande Jamahiriya’ en Afrique, la communauté des Etats sahélo-sahariens a survécu à son géniteur.
Les priorités de l’organisation sont la consolidation de la paix, la sécurité et la stabilité, la promotion du dialogue politique et la lutte contre la criminalité transfrontalière.
A l'issue de la réunion, les dirigeants africains ont appelé "à une transition pacifique" au Soudan et à l'arrêt des combats en Libye.
"La conférence lance un appel à tous les acteurs politiques à privilégier le dialogue et la concertation en vue de l'instauration d'une transition pacifique pour un retour à l'ordre constitutionnel" au Soudan, selon une déclaration commune des représentants des pays de la Cen-Sad, lue à la fin du sommet par la ministre des Affaire étrangères du Mali Kamissa Kamara.
La Cen-Sad est l'une des huit communautés économiques régionales reconnues par l'Union Africaine comme piliers de l'intégration et du dévelop