La Burqa n'est pas la bienvenue en Afrique de l'Ouest

18/12/2015
La Burqa n'est pas la bienvenue en Afrique de l'Ouest

Lutter contre tout ce qui peut être une menace terroriste

Le sommet de la Cédéao, auquel participait le président Faure Gnassingbé, s’est achevé jeudi par un appel à lutter plus vigoureusement contre le terrorisme.

Les participants au sommet d’Abuja ont longuement discuté des questions de sécurité. Ils ont réitéré leur engagement à tout mettre en œuvre pour apporter, de façon collégiale et encore plus énergique, des réponses appropriées aux différentes menaces sécuritaires dans la région, notamment le terrorisme, l’extrémisme violent, la piraterie maritime, les trafics de tout genre et autres formes de crimes transnationaux organisés. 

Les dirigeants des pays membres de la Cédéao sont particulièrement préoccupés face à la menace terroriste dans la région du Sahel ainsi que par les actes terroristes récurrents du groupe Boko Haram dans les pays du bassin du lac Tchad. 

Pour l’organisation seule une lutte internationale coordonnée permettra de venir à bout du fléau. Elle en appelle au soutien de la communauté internationale.

Les chefs d’Etat et de gouvernement estiment que certains ports vestimentaires qui rendent impossible l’identification peuvent considérablement gêner la conduite d’actions préventives de préservation de la sécurité des personnes et des biens. Ils invitent tous les Etats membres à prendre, compte tenu de leurs réalités nationales, des mesures appropriées visant l’interdiction de tout port vestimentaire rendant difficile l’identification des personnes. 

En juin dernier, le Tchad a interdit le port de la burqa, voile intégral cachant le visage, pour des raisons de sécurité après un double attentat-suicide qui avait fait 33 morts N'Djamena.

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