Un sommet extraordinaire de la Cédéao sur la crise politique en Guinée Bissau s’est achevé vendredi à Niamey (Niger).
Etaient présents les présidents du Togo, du Sénégal, du Benin, du Ghana et de Côte d’ivoire.
La délégation togolaise comprenait le chef de la diplomatie, Robert Dussey, et le ministre de la Sécurité, Damehame Yark
La Guinée Bissau n’en finit pas avec ses convulsions politiques.
La Cédéao à l'issue des travaux a réitéré son soutien au gouvernement d'Aristides Gomes et brandi la menace de sanctions. Le même jour, le Premier ministre Faustino Imbali, fraîchement nommé, a annoncé sa démission.
De possibles sanctions ont également été annoncées. La Cédéao demandé au président de la commission de proposer une liste de personnes ayant posé des actes visant à faire échouer le processus électoral et la normalisation politique afin qu’elles soient sanctionnées immédiatement, indique l'organisation. Face au climat de tension, elle a a en outre décidé de renforcer le mandat et les effectifs de l’Ecomib, sa force déployée en Guinée-Bissau depuis 2012.
Depuis des décennies, ce pays lusophone a été secoué par des tentatives de putsch à répétition. Et ça ne semble pas s’arranger.
A noter que le président Vaz n'avait pas fait le déplacement à Niamey.