Le président Faure Gnassingbé a assisté mardi à New York à une session extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao. Il avait à ses côtés les leaders du Sénégal, du Ghana, du Burkina, notamment.
Au cœur des discussions, la situation en Guinée Bissau.
Les acteurs de la crise politique qui secoue ce pays d’Afrique de l’Ouest depuis plus d'un an ont accepté une proposition de sortie de crise en six points soumise par des dirigeants de la Cédéao récemment.
Mais les différentes parties impliquées ne se sont toujours pas mis d'accord sur le nom du futur premier ministre d'inclusion comme l´avait recommandé l’organisation régionale.
La Guinée-Bissau traverse des turbulences politiques depuis la destitution en août 2015 par le président Vaz de son Premier ministre Domingos Simoes Pereira, chef du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir), auquel tous deux appartiennent.
Le PAIGC conteste toujours la désignation, en juin 2016, de Baciro Dja comme Premier ministre. Et ses députés refusent de siéger au Parlement, empêchant le chef du gouvernement de présenter son programme de politique générale.
Les tensions à la tête de l'Etat inquiètent d'autant plus la communauté internationale que l'élection de M. Vaz en mai 2014 avait marqué un retour progressif à l'ordre constitutionnel dans cette ex-colonie portugaise d'Afrique de l'Ouest jusqu'alors en proie à une instabilité chronique, avec des tentatives de coup d'Etat militaires à répétition.
La réunion à huis clos qui s’est tenue mardi à New York est destinée à donner une impulsion aux recommandations de la Cédéao pour une sortie de crise rapide.
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