Le président gambien qui conteste sa défaite électorale face à l'opposant Adama Barrow, a estimé que l'organisation ouest-africaine de la Cédéao lui a fait une déclaration de guerre en affirmant envisager tous les moyens pour le pousser à quitter le pouvoir.
Il a exclu de participer à toute négociation avec la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (15 pays dont le Togo) en raison de sa partialité, et réitéré sa demande d'annulation de l'élection du 1er décembre.
Le président de la Commission de la Cédéao, Marcel Alain de Souza, avait évoqué en décembre des décisions les plus draconiennes possibles si la diplomatie échouait, qualifiant l'option militaire de solution envisageable.
Cette décision de la Cédéao d'imposer les résultats de la présidentielle par tous les moyens possibles est totalement illégale, car elle viole le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures de ses Etats membres, a déclaré Yahya Jammeh.
C'est, en fait, une déclaration de guerre et une insulte à notre Constitution. C'est donc totalement inacceptable, a-t-il martelé, excluant de participer à toute négociation menée par la Cédéao tant qu'elle maintiendrait sa position.
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