Répondre aux grands défis du secteur maritime, telle est la vocation du Haut conseil pour la mer qui a tenu jeudi sa première session.
Le président Faure Gnassingbé a rappelé les engagements sous régionaux et internationaux visant à maîtriser le fléau de la piraterie maritime en particulier dans les eaux du Golfe de Guinée. Il a invité les acteurs du secteur à adhérer à ce nouveau projet, un instrument de stabilité, de développement et de lutte contre les actes illégaux en mer
Cette réunion inaugurale a été l’occasion d’évoquer les principaux axes de travail du HCM : la gouvernance, l’économie, l’environnement, la sécurité et la sûreté et l’acquisition des moyens.
Mais d’ores et déjà, des décisions concrètes ont été prises. Ainsi, les armateurs impliqués dans des actes délictueux seront radiés immédiatement. Un Conseil des armateurs sera créé afin de mieux contrôler les conditions d’immatriculation et l’activité des navires battant pavillon togolais.
Dans un passé récent, plusieurs bateaux battant pavillon togolais ont été impliqués dans des trafics d’armes et de drogue.
Concernant la pollution marine, le HCM procèdera à l’acquisition d’un avion de surveillance. Le Haut conseil a également décidé de se doter de plus de moyens pour lutter contre l’érosion. Chaque année, l’océan avale des routes et des villages.
Mais pour le HCM, le gros chantier est celui de la sûreté de l’ensemble de l’espace maritime.
Cela implique une surveillance renforcée des côtes avec des patrouilles aériennes et maritimes et des moyens de détection modernes. Le Togo s’est doté cette année de deux nouveaux patrouilleurs rapides.
Cette surveillance accrue est rendue indispensable par la présence de pirates dans les eaux du Golfe de Guinée et la présence de trafiquants de drogue.
Le Togo a besoin de l’assistance de ses partenaires traditionnels. Faure Gnassingbé a d’ailleurs remercié la France, les Etats-Unis, la Chine, le PNUD ou encore l’UEMOA qui se sont d’ores et déjà associés au combat mené par le pays.
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