Le président namibien Hage Geingob a été élu début décembre avec 87% des suffrages au terme du premier scrutin électronique d'Afrique.
Pour la Fondation Pax Africana, dirigée par le Togolais Edem Kodjo, cette innovation technologique permet d’enraciner la culture démocratique. Elle souhaite que d’autres pays africains l’expérimentent à leur tour.
‘Dans une Afrique dans laquelle une partie non négligeable des différends politiques meurtriers naissent des contestations électorales, le continent devrait s’approprier à juste titre cette technologie électorale.
Une mutation technologique à encourager et à accélérer dans l’organisation des consultations électorales en Afrique’, souligne la Fondation.
Reste un problème de taille, une grande partie des électeurs africains n’ont jamais vu un ordinateur de leur vie. L’utilisation de tablettes tactiles ou d’urnes virtuelles tient encore de la science fiction.
Avant d’arriver à un scrutin tout électronique, il faudra éduquer les populations et raccorder l’ensemble des bureaux de vote à de l’internet haut débit.
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