Plusieurs bateaux battant pavillon togolais ont été impliqués ces dernières années dans des trafics de drogue, d’armes, de cigarettes ou de migrants au large de l’Europe et de la Turquie.
En ouvrant vendredi la 2e réunion du Haut conseil pour la mer (HCM), le président Faure Gnassingbé s’est ému de cette situation et a demandé qu’un état précis soit fait sur le nombre et la nature des navires commerciaux immatriculés au Togo.
‘Ca me gêne et ça me frustre à la fois. Nous avons été à plusieurs reprises alertés sur des navires enregistrés au Togo et qui ne respectent pas les règles internationales. L’union européenne, Israël et d’autres pays amis nous ont saisi sur cette question’, a-t-il déclaré.
Ces affaires ne font pas honneur de notre pays, a martelé le chef de l’Etat. Il a exigé la rédaction d’un rapport circonstancié qui sera rendu public.
M. Gnassingbé a exhorté l’ensemble des acteurs du processus de réforme du secteur maritime en cours à redoubler leurs efforts pour le renforcement du cadre légal et réglementaire régissant l’action de l’Etat de mer. 'Nous devons appliquer les textes, mieux armer la Préfecture maritime et la doter en personnel qualifié, pour que son action soit plus efficace et plus visible', a-t-il indiqué.
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